8 mai –Jour 6.
Une réflexion sur l’adaptation
Aujourd’hui, nous avons accueilli M. David Helfand via Skype. Il
est astrophysicien et président de l’Université Quest. Il nous a parlé de nos
débuts, pas
en tant qu’Homo sapiens, mais en tant que « poussière d’étoiles », un
terme que je trouve intéressant. Il nous a aussi fait part de son opinion en ce
qui a trait à l’éducation ainsi qu’au futur. Certes, la présentation de M. Helfand
était très pertinente et le sujet captivant, sauf que lorsqu’on me parle de
protons, de neutrons et d’hydrogène, j’ai tendance à décrocher, parce que je ne
suis pas connaissante dans ce domaine. Comme je l’ai mentionné dans mes autres
réflexions, il est important d’en savoir sur toutes les matières afin de
pouvoir porter un jugement… et s’adapter. Encore une fois, la présentation de M. Helfand
me l’a prouvé.
J’aimerais aujourd’hui lancer une réflexion sur l’adaptation.
Ce matin, je suis sortie dehors en me disant « ce n’est pas chaud ».
Pourtant, ce n’est rien comparativement à cet hiver, alors que j’allais marcher,
sans penser qu’il ne faisait pas chaud. C’est fou comme notre corps s’adapte
vite! Or, en gros, au sujet de l’adaptation, M. Helfand a dit : « Notre
espèce va survivre, car nous sommes des êtres intelligents, et ce, grâce à
notre cerveau. Nous pouvons nous adapter. Même un changement climatique radial
ne fera pas disparaître l’humain. Ce ne sera pas joli, mais nous allons
survivre. » Selon moi, cette affirmation est vrai, car à ce jour, c’est ce
que nous avons fait. Guerres, tsunamis, changements climatiques et pauvreté n’ont
pas réussi à nous faire disparaître. Les gens ont toujours su s’adapter malgré
les obstacles, les difficultés. Cependant, je crois que ceux de notre
génération sont peut-être trop habitués à leur confort, et qu’il serait temps
de retourner à la mentalité de mes grands-parents, c’est-à-dire à
l’autosuffisance. Par exemple, un gros jardin pourrait fournir des légumes, puis
une ferme servirait à produire de la viande et du lait. Je pense qu’en retournant
un peu au passé, il serait possible d’effectuer de gros changements dans notre environnement.
Qui sait, peut-être que nous pourrions partir une nouvelle mode, qui serait en
fait un retour en arrière. Qui a dit que le progrès consistait seulement à
innover?
Hola
RépondreSupprimerTrès intéressant ta réflexion sur l'adaptation. Oui, on est capable. Mais, il nous faut plus que survivre, il fau, un jour, apprendre de nos erreurs...
Le concierge