Qu'est-ce que l'anthropocène vous dit sur notre avenir?
(le 1 mai 2012)
Dans un premier temps, il importe de définir le mot « anthropocène ».
Après avoir lu les documents et regardé les vidéos, j’en comprends qu’il s’agit
d’une ère qui aurait commencé au 19e siècle, lorsque l’Homme, après
s’être battu pour survivre, prend le contrôle de son environnement, voire de la
planète, en bouffant toutes les ressources. Puis, il intensifie le développement
en pensant seulement à son confort, sans réfléchir aux conséquences de ses
démarches. En agissant de la sorte, l’humain provoque des perturbations dans
les cycles de la Terre, ce qui rend difficile de savoir ce qui arrivera demain.
Une chose est sûre, c’est que cette destruction entraîne la diminution des
surfaces boisées, l’artificialisation des forêts et l’urbanisation, entre
autres. Il semblerait que ces questions aient fait l’objet de sérieuses
discussions il y a quelques années, mais de toute évidence, les gens n’ont pas vraiment
essayé de résoudre ces problèmes. Pourtant, ils sont conscients des dangers que
représente ce genre de « progrès ». Ils ne semblent tout simplement pas
prêts à investir les efforts nécessaires pour retrouver un certain équilibre. Du
moins, c’est la perception que je suis en mesure d’exprimer suite à la session
d’aujourd’hui.
Dans un deuxième temps, je dirais que j’ai trouvé intéressant le documentaire
présentant le débat entre Claude Lorius et Alain Gras. J’ai été particulièrement
touchée par les propos du glaciologue, Claude Lorius, surtout lorsqu’il a dit :
« on est dans une société aveugle, c’est la société d’aujourd’hui ». Je
trouve cette constatation très frustrante, mais vraie. Toutefois, étant de
nature optimiste, je crois qu’en faisant des petits gestes, il est possible
d’arriver à de grandes choses. Une personne qui fait partie du cours a ajouté
que selon lui, « une petite action vaut bien mieux qu’une grande ambition »,
et je suis d’accord avec elle. Par conséquent, en réfléchissant sur l’ère
d’anthropocène, il ne faut pas faire ressortir seulement les mauvais côtés, car
comme l’a mentionné Claude Lorius sur un ton très positif, il s’agit peut-être du
début d’un renouveau. Cette période est donc cruciale, puisqu’il faut prendre
certaines décisions face à l’avenir de notre environnement, de notre Terre. Alors,
il faut se réveiller et faire tout ce qui est en notre pouvoir afin d’améliorer
la situation.
Hola,
RépondreSupprimerEn fait ton optimisme est absolument nécessaire à toute forme de solution. Un optimisme éclairé et dynamique sera un atout indispensable à la transition.
Le concierge