mercredi 16 mai 2012


Mon engagement personnel

Pour commencer, je vais revenir sur un de mes anciens blogues, afin de parler de mon engagement personnel. La plupart d’entre vous sont déjà sûrement au courant, mais je trouve quand même important de le présenter à tous les membres du cours.

Après plusieurs discussions avec les membres de ma famille, j’ai décidé de faire un JARDIN. Au départ, mes parents n’aimaient pas tellement l’idée; ils avaient peur que je lâche au beau milieu du projet ou que je ne m’en occupe pas (et aussi que j’enlève de la belle pelouse verte).

Puis, le week-end passé, je me suis retrouvée avec tous les OUTILS nécessaires afin d’organiser un petit coin de la cour, ce qui ne plaisait pas à tout le monde, rappelons-le! Le plus surprenant, c’est que toute la famille s’est finalement retrouvée à jouer dans la terre. Même que tous m’ont affirmé avoir passé une excellente journée.

Et voici les résultats. (Les photos vont se trouver ici)






En fait, cette idée m’est venue à la suite d’une longue discussion qui a eu lieu pendant le cours : ACHETER LOCAL. Je suis réaliste, c’est seulement un petit jardin, mais cela va faire en sorte qu’au moins cet été nous aurons quelques légumes frais. Le plus important, c’est que nous allons savoir d’où ils proviennent. Pour le reste, nous les achèterons auprès d’AGRIVA et à LA MAISON VERTE ou encore d’une FERME de la région.

Dorénavant, je vais M’INFORMER de la PROVENANCE des aliments que je mange, car la plupart du temps, je ne me questionne même pas à ce sujet. J’ai d’ailleurs tout l’été pour faire adopter cette mentalité à mes parents, afin qu’ils puissent continuer en septembre à encourager l’achat local.

POURQUOI? La réponse est simple.

  1) Nous avons la possibilité de cultiver des jardins et d’acheter des aliments qui viennent de chez nous, alors pourquoi pas? Personnellement, j’aime bien mieux consommer des produits locaux que ceux provenant de je ne sais trop quel endroit.

   2) Aussi, il importe d’encourager les gens de chez nous, plutôt que les gros producteurs de la Californie.

En somme, faire un jardin et encourager la production locale constitue mon principal engagement en lien avec le cours Comment survivre au progrès? J’ai également décidé de former un sous-comité afin d’épauler Karine Lacroix dans les activités qu’elle souhaiterait mettre en oeuvre. Une nouvelle aventure commence pour moi en septembre, mais je vais certainement essayer d’accomplir d’autres petites actions afin de m’améliorer MOI-MÊME, ma FAMILLE et ma COMMUNAUTÉ. Je sais qu’il ne s’agit pas là d’une tâche facile et qu’elle n’est pas seulement à court terme, mais à long terme. Je suis prête à m’engager pour contribuer à faire changer notre mode de vie axé sur la surconsommation. Place à l’amélioration!     



Jour 11
Le 16 mai 2012
Réflexion de la journée

Je veux m’engager davantage dans ma communauté. Alors, ce soir, je profite de la présentation sur le compostage qui a lieu à l’École secondaire de Hearst à 18 h 30. Le compostage m’intéresse vraiment, mais je dois avouer que je ne sais pas trop comment m’y prendre et donc, pour le moment, je n’en fais pas.

Après l’atelier de ce soir, je n’aurai plus le droit de répondre à ceux qui me demanderont si je fais du compostage par un « non, parce que je ne sais pas comment le faire ». La seule réponse que je pourrai leur donner, c’est « Je suis trop lâche », comme l’a mentionné une personne qui suit le cours. Je trouve qu’elle a raison de soulever cet aspect, car nous avons les éléments nécessaires pour faire le compostage ici à Hearst, au dépotoir et peut-être même à un autre endroit d’ici quelques semaines. Ces nouvelles connaissances vont sûrement servir à bien des gens. Personnellement, puisque j’ai maintenant mon propre jardin, le compostage me sera très utile. Bref, j’ai bien hâte d’assister à cette présentation.

mardi 15 mai 2012


Jour 11
Le 16 mai 2012
Question

Lors de la première journée du cours Comment survivre au Progrès?, les professeurs nous ont demandé d’écrire notre définition du mot « progrès ». Aujourd’hui, la session tire à sa fin et les professeurs nous demandent, encore une fois, de répondre à cette question, en y ajoutant des éléments bien précis  : Soi, Communauté, Société/Nation et Humanité. Tâche simple vous croyez? Hé bien non! En fait, nous aurions très bien pu faire un baccalauréat sur le progrès tellement il y a de choses à apprendre, à voir et à discuter à ce sujet. Toutefois, je me crois maintenant mieux outillée pour répondre à cette question, avec le bagage que ces trois semaines de cours m’ont apporté. Il faut cependant garder en tête que cette définition ne sera jamais terminée, étant donné que le progrès est continu.

Alors, qu’est-ce que le progrès? 

Je pourrais très bien « recracher » la définition que j’ai donnée au début du cours, mais je préfère y répondre différemment.

  Dans un premier temps, il faut dire que le progrès est très personnel;  il dépend de notre façon de vivre, de notre mode de penser. Peut-être que pour moi le progrès est de faire un jardin et de me rendre travailler à bicyclette, mais pour mon voisin ces gestes ne constituent pas nécessairement un progrès. Je pourrais manger de la viande seulement une fois par jour et qualifier ce changement de progrès, tandis que pour certains membres de ma famille, ce n’est pas le cas. Vous voyez? Il existe différentes mentalités par rapport au progrès, celles-ci étant changeables seulement si les personnes le désirent. Le progrès se manifeste par nos actions, mais il dépend de notre façon de penser, de raisonner et de vivre. Pour certains individus, se lever chaque matin avec un sourire est du progrès. Faire une bonne action dans sa journée peut l’être également. Pour moi, prendre la canette qui traîne par terre et la mettre dans une poubelle est du progrès. Dire ce que JE pense du système de recyclage de notre ville favoriserait aussi le progrès. Bref, il découle de SOI.

Maintenant, qu’en est-il du progrès dans la communauté? À mon avis, il faut contribuer à améliorer notre environnement, participer à son développement pour un avenir meilleur. Par exemple, l’installation de bacs pour faire du compostage au dépotoir et à la Maison Verte contribue à faire diminuer la quantité de sacs de poubelle qui se retrouvent au chemin. (Ça n’empêche pas le fait que je me demande encore si le recyclage va au dépotoir.) De plus, dans notre communauté, nous sommes informés sur le progrès, entre autres grâce aux évènements organisés par le groupe qui fait la promotion du développement durable. Finalement, à Hearst, le progrès serait de travailler ensemble, dans le but de devenir une communauté autosuffisante, dans la mesure du possible.

Ensuite, pour la société et l’Humanité, la définition de progrès est plus complexe. Si ce n’était que de moi, je dirais que le progrès consiste à répartir la richesse également dans tous les pays, à supprimer toutes leurs dettes et bien sûr de donner de la nourriture à toutes les familles du monde. Mon rêve, si simple, est pourtant impossible. En fait, je reviens à ce qu’Hélène Tremblay a mentionné lors de sa présentation, car je ne peux dire ce qu’est le progrès pour la société et l’Humanité. Je suis énormément frustrée et je ne trouve pas les mots pour exprimer ce qui m’anime. Mme Tremblay a dit ceci : « Il faut apprendre à regarder le monde avec un regard différent ». Je crois que c’est ça le progrès pour la société et l’Humanité : laisser de côté le racisme, la pauvreté et les traditions, pour voir le monde autrement.

Étant donné que les quatre éléments proposés, Soi, Communauté, Société/Nation et Humanité, sont importants, je voudrais ajouter à la définition du progrès que j’ai donnée lors du premier cours. Je disais alors que le progrès est complexe et très personnel, puis qu’il comporte des côtés positifs, mais aussi des aspects négatifs, auxquels je m’attaquais en disant : « Je veux croire en l’improbable ». Certes, j’ai été très positive en expliquant mon point de vue par rapport au progrès pour moi et pour ma communauté, mais il ne faut pas oublier qu’il y a de moins bons côtés, comme notre dépendance aux biens matériels et notre forte tendance à acheter des produits qui ne viennent pas d’ici, par exemple les légumes ou les fruits. Aussi, force est de constater que notre désir de toujours avoir plus a fini par nous rendre FOUS. Maintenant, certaines personnes se demandent si un retour à la source ne serait pas nécessaire. Pour ma part, je suis entièrement d’accord avec le fait de se déplacer à bicyclette, de cultiver un gros jardin, d’élever des poules et de ne posséder qu’un petit chalet sans électricité. Qu’en pensez-vous?





Le 15 mai 2012
Réflexion

Aujourd’hui, ma réflexion porte sur le film Darwin’s Nightmare. Je dois vous avertir que je me sens un peu tout croche après avoir visionné ce film. Ce sera en quelque sorte la réflexion d’une frustrée.

Après avoir écouté Collapse, j’étais frustrée, mais après celui-ci, je le suis autant, mais en plus, j’ai le « motton ». Je ne sais même pas par où commencer, tellement il y a de choses qui me viennent en tête. La première : tout le monde doit regarder ce documentaire! Je ne peux pas croire que nous prenons tous ces poissons de l’Afrique et que les gens qui vivent dans ces régions se retrouvent sans nourriture, ou presque, car ils n’ont pas les moyens de s’en procurer. J’ai également été peinée de la violence faite aux jeunes femmes par les pilotes. En fait, ce qui me dérange le plus, c’est que nous sommes témoins de tels agissements et que nous ne faisons rien pour les empêcher. À cet effet, la réponse d’un navigateur m’a surprise. Il a dit : « Je ne sais pas ce qu’il y a dans ces cargos, mais je m’en fiche, moi je suis là pour calculer le carburant pour le voyage. » Incroyable non? Ma réplique serait : « Réveille-toi bon sang, parle! » Mais, je sais que la solution n’est pas aussi simple. Reste que j’ai juste le goût de crier : « MONDE DE …. ». Quant même, j’ose espérer que des films comme Darwin’s Nightmare parviendront à sensibiliser l’opinion publique et qu’un jour, justice sera rendue.

Jour 10
15 mai 2012
Question

Le billet d’aujourd’hui porte sur la question suivante : quel(s) élément(s) constitue(nt) le fil d’Ariane, la ligne directrice ou le point commun que l’on peut saisir en repensant à ces conférences?

Toutes les conférences présentées dans le cadre du cours Comment survivre au progrès? m’ont fait réfléchir et selon moi, deux catégories d’éléments communs s’en dégagent. D’une part, le progrès est allé beaucoup trop loin et nous sommes en train de nous détruire. (Un peu comme les Homo sapiens qui ont tué tous les mammouths en les laissant débouler de la falaise) D’autre part, il est possible de faire changer les choses, à condition qu’on unisse nos efforts, maintenant (Photo de différentes mains qui se touchent).

Au cours des trois semaines, nous avons eu la chance de rencontrer Mathieu Roy, Hélène Tremblay, Stephen Downes, David Helfand, Rémi Lessard et Serge Bouchard. Toutes ces personnes avaient un message semblable à communiquer, mais elles l’ont fait de façon très différente. En effet, ces gens avaient carte blanche et pourtant, ils en sont quand même arrivés au même constat.

D’abord, dans la première catégorie, soit celle faisant état du fait que le progrès est allé beaucoup trop loin et que nous sommes tous en train de nous détruire, quelques phrases clés peuvent être relevées pour former des sous-groupes.


-Nous n’apprenons pas de nos erreurs. L’histoire se répète.
-Nous pensons tout régler avec la technologie, mais ce n’est pas le cas.
-Nous ne pensons pas plus loin que le bout de notre nez.
-Nous sommes beaucoup trop bien dans notre petit confort et oublions que nous ne sommes pas seuls dans ce monde.

De même, la deuxième catégorie, c’est-à-dire qu’il est possible de faire changer les choses si l’on s’y met ensemble et maintenant, regroupe elle aussi quelques phrases clés que je juge significatives.

-À la fin, les petites actions sont aussi importantes que les grandes.
-Il faut être un petit groupe qui pense pareil pour arriver à faire bouger les choses, car l’union fait la force.
-Il ne faut pas imposer notre façon de penser aux gens qui sont réticents; c’est une perte d’énergie et de temps.
-Il faut porter différents regards sur le monde, pour apprendre à le connaître.

J’ai bien aimé savoir ce que nos invités pensent du progrès. Du coup, j’ai été agréablement surprise de la qualité exceptionnelle de chacune des présentations. Elles m’ont toutes apporté un bagage de nouvelles connaissances et d’attitudes, qui me seront utiles autant sur le plan personnel que social. Un gros merci aux conférenciers et à la conférencière.