Réflexion sur ma fin de semaine

Un mot pour décrire ma fin de semaine : FORMIDABLE. Je dois dire cependant que je n’ai pas fait de devoirs samedi et dimanche; j’ai donc un peu négligé mon blogue et mes lectures. Par contre, mon cerveau, lui, a continué de fonctionner. Le cours sur le progrès occupe mes pensées de façon incroyable, mais ce n’est pas une mauvaise chose, car j’aime bien ça. Il y a quelque temps, j’ai demandé à mon père si nous pouvions faire un jardin, comme dans le bon vieux temps. Au début, il m’a répondu : « Non, demande à tes beaux-parents, puisqu’ils ont un grand terrain. » (Merci Denise, d’avoir pu penser que c’était possible, j’ai bien apprécié.) Je dois avouer que sur le moment, j’aimais bien l’idée de passer du temps à jardiner avec ma belle-mère. Il fallait quand même revenir au fait que je voulais un jardin dans ma cour, pour que je me sente à l’aise d’y travailler tôt le matin, sans déranger personne.

Ce samedi, j’ai redemandé à mon père si JE pouvais faire un jardin. J’ai attendu le bon moment : nous étions à la pharmacie! Une femme nous a entendus discuter, puis s’est approchée et a dit : « Sylvain, tu ne vas pas laisser ta fille se rendre chez sa belle-mère deux fois par jour avec son véhicule pour aller s’occuper du jardin. » (Madame, je ne te connais pas, mais je dois te remercier infiniment.) Mon père lui a répondu : « Elle va pouvoir y aller en bicyclette », ce à quoi la dame a répliqué : « Moi, je crois que tu devrais commencer toi-même par faire du bicycle (en riant bien sûr). » Finalement, mon père est sorti de la pharmacie, songeur.

À ma grande surprise, pendant le souper, mon père m’a fait signe de la tête, afin d’attirer mon regard chez le voisin. Je ne rêvais pas, il y avait une « bêcheuse » et je pouvais aller la chercher à l’heure que je voulais. J’ai sauté de joie; mon père venait d’agrémenter ma fin de semaine. Cependant, une condition s’imposait. Il ne m’aiderait pas et il ne viendrait même pas y jeter un coup d’œil.

Dimanche matin, je me suis levée à 6 h 30 afin de préparer mon jardin. Je me demandais si j’allais réussir… c’est quand même toute une tâche. Alors, je suis allée chercher mon copain pour qu’il puisse m’aider. Lorsque nous sommes revenus à la maison, encore une fois à ma grande surprise, mon père avait déjà sorti toutes les choses nécessaires pour commencer le travail. Même qu’il était dehors et nous attendait. Devinez quoi? Nous avons, toute la famille, joué dans la terre toute la journée. C’était formidable! Tout le monde avait un gros sourire. Même la belle température était de la partie. Que demander de mieux? Mon père aussi était heureux. Par la suite, tous ensemble, nous sommes allés à la ferme. Comme je l’ai dit précédemment, cette fin de semaine a été : FORMIDABLE.

Grâce au cours Comment survivre au progrès ?, j’ai eu la bonne idée de faire un jardin et je veux remercier tous les membres de ma famille ainsi que ceux de ma belle-famille pour avoir fait de cette fin de semaine un événement inoubliable. Voilà une preuve que tout est réalisable lorsqu’on le veut vraiment;  il ne faut pas se décourager. (Je ne croyais jamais convaincre mon père, mais j’ai RÉUSSI !!!!) Alors, avec le temps et de la détermination, il est possible d’apporter de gros changements.