mercredi 2 mai 2012

Je ne veux surtout pas vous faire peur mais...
(réflexion de la journée:2 mai 2012)

Bonjour à tous et toutes! Après la troisième journée du cours Comment survivre au progrès, comprenant la visite de Mathieu Roy ainsi que le visionnement de son film Surviving Progress, je vais utiliser mon blogue pour partager avec vous ce que je juge important parmi les éléments qui sont ressortis lors des discussions, sans oublier d’y ajouter ma réflexion personnelle.

Tout d’abord, il faut dire que Mathieu Roy est cinéaste et qu’il a travaillé sur son film Surviving Progress pendant environ sept ans. Ce documentaire est inspiré du roman de Ronald Wright, Brève histoire du progrès, dont il a été question dans mon blogue précédent.

Encore une fois, la réalité m’est sautée au visage! Ce n’est toutefois pas mon intention de dire aux autres quoi faire, car je n’ai pas ce pouvoir… peut-être dans un autre monde, qui sait?! Mais, en ce qui a trait à la surconsommation, nous n’avons plus le choix : il faut se poser de sérieuses questions, et surtout se demander si nous avons vraiment besoin de tous les biens matériels que nous possédons ou que nous désirons. Réponse facile. Alors, regardez un peu autour de vous! Vous avez plus de deux véhicules dans la cour? C’est mauvais signe. Ou bien, vous rêvez du nouveau modèle de Ford qui va bientôt sortir sur le marché et vous l’achèterez probablement; voilà un autre mauvais signe. Et, si vous vous demandez quel VTT prendre aujourd’hui, étant donné que vous en avez trois qui sont stationnés dans le garage : mauvais signe encore une fois. Bref, je crois que vous avez très bien compris le message. Un léger frisson vous a passé dans le dos? Vous êtes en état de choc peut-être? C’est possible, et j’ai des petites nouvelles pour vous  : bienvenue dans notre monde matérialiste! Malheureusement, nous en voulons toujours plus. En fait, les gens sont conscients de leurs désirs innombrables, mais ne font rien pour mettre un terme à cette surconsommation qui est en train de les étouffer. Pourtant, ce n’est pas en achetant le nouveau Ford que nous parviendrons à faire une différence dans le monde, vous en conviendrez.

Maintenant, je voudrais, chers lecteurs (surtout ceux qui se sont sentis visés lorsque j’ai parlé des voitures et des VTT), partager avec vous une réflexion intéressante à propos du progrès. C’est la promesse d’une amélioration. Vous allez dire que le dernier modèle Ford est plus écologique, ce qui est vrai, mais encore une fois, il ne faut pas se laisser séduire par les biens matériels. Ainsi, je me demande vraiment jusqu’où il est possible d’aller dans l’amélioration, que ce soit de l’éducation ou du confort. Encore une fois, ceux qui en ont le moyen vont se gâter, bien sûr. C’est décourageant! D’autre part, une amélioration des machines entraîne la mise à pied de plusieurs travailleurs. En somme, comme c’est le cas pour plusieurs autres personnes, la réflexion sur le progrès est devenue un véritable cauchemar!

J’ai honte de le dire, mais c’est la réalité du monde dans lequel nous vivons. J’ose espérer que ma réflexion n’effraye pas trop de gens, même si je dois avouer que plus je réfléchis, plus je me fais peur. Alors, afin de bien dormir ce soir, je termine en disant que j’ose espérer, non  pas vous avoir fait changer d’idée, mais que vous allez porter un certain intérêt à mes propos. Il ne faut pas oublier que nous avons besoin d’une planète en santé. Personnellement, je ne crois pas au monde idéal, mais à un monde meilleur.

Demain est une autre journée :)

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