lundi 14 mai 2012


14 mai 2012
Question de la journée

Aujourd’hui, nous avons eu la chance d’entendre la présentation de Serge Bouchard, via Skype. Cet homme est anthropologue, écrivain et animateur à Radio-Canada. Un des professeurs l’a présenté en disant qu’il a un « talent à regarder le monde, notre monde, avec des yeux qui voient plus loin que le bout de notre nez ». Donc, je ferai ressortir un élément, soit une image, une idée, un sentiment ou un énoncé, qui m’a marquée dans le discours de cet invité.

En fait, M. Bouchard nous a expliqué la source des créations dans le monde. Commençons par un propos très intéressant qu’il a tenu : « Toutes les solutions technologiques engendrent un problème nouveau. » Selon lui, nos créations n’ont pas été faites pour répondre à des besoins positifs, mais plutôt négatifs.

Faisons un retour en arrière de plusieurs années, alors que le cheval constituait le premier type de véhicule sur Terre. Cet animal est fort et peut rendre à l’Homme de grands services. Toutefois, avec les chevaux, on peut tuer notre voisin. Ils ont permis de former une armée. Prenons un autre exemple : l’aviation. Les avions ont été fabriqués pour jeter des bombes. Et qu’en est-il de la médecine? Le fait de rabouter les gens, on appelle ça la traumatologie. Cette science s’est développée à cause de la guerre. En effet, lorsque les gens revenaient blessés, il fallait les soigner; est donc né le besoin de s’adapter à la violence. Les camions, les ordinateurs : cela découle aussi de la guerre. Quant aux médicaments, ils sont réservés à une partie de la population, à ceux qui ont les moyens de s’en procurer. Ceux qui en ont le plus besoin vivent en Afrique et, malheureusement, ils n’y ont pas accès. Ainsi, M. Bouchard nous a fait réfléchir à nos créations, qui ont été motivées par le désir d’avoir plus de pouvoir et de force, ce qui vient souvent de la peur.

À mon avis, cette façon de voir les créations du monde est très intéressante, mais aussi décourageante. En ce moment, je ne veux pas penser « plus loin que le bout de mon nez ». Je ne veux pas savoir ce que va être notre prochaine création et encore moins la raison qui va l’entraîner. Cependant, je suis bien consciente que nous devons développer notre pensée à long terme, afin d’éviter de possibles catastrophes.


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